Elise Severus Asina Rogue

Année 2027 de l'Année Romaine, Manoir Asina, aux abords de la ville de Gênes

Bienvenue chez vous, maîtresse. fit un serviteur en ouvrant la double porte qui marqué l'entré du manoir de la famille en haut des marches en pierre blanche. La femme qui entra avait de long cheveux blancs, des yeux rouges méprisant et la taille haussée par des talons qui allongée les jambes de celle-ci. Elle était vêtue d'une tenue militaire de la marine Romaine, la casquette d'officier sous le bras. Elle ne calcula même pas le serviteur ni ne lui répondit, elle continua à avancer, marchant sur le tapis rouge qui menait aux escaliers principaux du manoir. Le son de ses talons résonnait dans la grande salle vide de vie, le grand hall d'accueil n'étant animé que par les quelques passages des serviteurs dans celui-ci ou par les va et viens des membres de la famille pour sortir de la demeure. Après avoir mit le pied sur le palier séparant la première série de marche et celle qui menait sur le côté supérieur du hall, la femme fut interpellé par des voix d'enfants.


Grande cousine Elise ! fit un garçon suivit d'une petite fille qui se jetèrent à ses jambes pour l'enlacer.


Les enfants. répondit-elle sans pour autant manifester de la joie dans sa voix ou sur son visage, posant simplement ses mains sur son dos. Le vieux est là ?

Oui grand papi est là ! répondit le petit garçon, tirant sur le manteau de la femme. Dis c'est vrai que tu es devenu importante ?

Je l'ai toujours étais.

Ne dis pas de bêtise David, Grande cousine est la meilleure !

Elise tapota alors le dos des deux enfants qui la lâchèrent et repartir dans une autre pièce du manoir, à l'opposé d'Elise. Elle continua encore d'avancer avant de tomber sur un grand un salon avec une cheminée où les flammes crepitées. Dans un fauteuil large se trouvait un homme, une tasse à la main. La femme s'approcha alors de lui, s'installant dans le fauteuil d'à côté, les deux fauteuils étant très légèrement tourné l'un vers l'autre. Une fois assise, l'homme tourna légèrement les yeux vers elle et dit:

Severus.

Je ne suis pas un garçon.

Mais pourtant c'est comme ça que tu t'appelles.

La femme laissa un blanc, regardant l'homme boire son café éclairé par la lumière du feu devant lui. Une fois qu'il eu fini sa gorgée, le père de la femme dit


Second du César. Me voilà déçu toi qui m'avait juré de devenir Amiral.

Je sors à peine de l'école d'officier.

Encore des excuses.. Et pour cette de collège que tu tué en étant ado ?

La femme se tu, seul son père était au courant, seul lui pouvait la faire chanter, ou la faire tomber à son bon vouloir en disant que c'était sa fille qui avait tué toute cette classe et non une sirène perdue sur les côtes d'une plage. Il était l'homme qui l'a contrôlé, l'homme qui pouvait mettre fin à sa carrière. 


Les Asina ne sont pas des soldats ni des marins ma fille. Nous sommes une famille de banquier et de trader, nous manions l'argent pas les armes.

C'est un concept de la famille qui me répugne.

Malheureusement c'est comme ça. Si tu prétends pouvoir finir Amiral, continue dans ta carrière, donne moi tort. Mais laisse moi te dire une chose, jamais Rome ne laissera une femme sanguinaire devenir Amiral.

C'est ce que tu penses..

Tu n'as pas l'éthique pour. Les criminels ne deviennent pas officier Severus.

C'est Elise  corrigea en grognant la femme une fois de plus, agacée.

Va voir ta mère. Elle sera contente de te voir avant que tu repartes en mission. fit le père en portant la tasse à ses lèvres fixant le feu de son regard, laissant partir sa fille.

Elise se leva alors sans plus de dialogue ni de politesse envers son paternel. Elle fut ensuite rattrapé par une parole de son père qui l'arrêta.


Tout bien réfléchi, je suis content que tu ne sois pas devenu banquière. Si tu méprise autant l'argent que la vie humaine, tu aurais ruiné l'entreprise familiale plutôt rapidement.

Elise ne répondit pas a ses paroles et quitta le grand salon, le son des talons de la femme résonnant dans la pièce.

/// Empire Romain, région de Lyon, Collège publique, 15 avant les événements contre les Atlantes.


Maria ! Viens met toi à côté dans le bus !

J'arrive ! Tu as pris à manger ?

La classe de 4ème E partait en voyage scolaire, en camp d'été dans le bord de la Méditerranée. Les élèves partaient en bus, et dans la classe, notre jeune Elise, futur Amiral de Rome. Elise n'était vraiment une fille avec beaucoup d'ami, ses manières, son caractère et ses goûts. C'était la fille qui trainait du côté des garçons, les filles de son âge l'appelant "la vieille" pour sa couleur de cheveux. Ses yeux rouges faisant peur à certain garçon, trouvant son look trop bizarre et sombre. Ce n'était pas faux, Elise était une fille qui portait des habits sombres, dans le style fille gothique, mais sans maquillage. Elle était montée la dernière dans le bus, avançant dans le couloir de celui-ci au milieu des bla bla des autres élèves et du regard de certains, regard vite détourner quand les yeux d'Elise croisait ceux des autres. Ecouteur sur la tête, la fille continua sa route pour trouver un siège quand une voix la tira de sa musique.


Elise !

La fille tourna les yeux. C'était un garçon, il retira son sac du siège d'à côté, souriant à Elise.


J'ai gardé une place pour toi.

La fille avisa la place avant de s’asseoir à celle-ci, posant son sac sur ses genoux.


Merci.

Elise n'adressa pas la parole au garçon, c'est lui qui coupa le silence.


Moi c'est Ethan.

Elise.

Oui, je te connais rit le garçon. On est dans la même classe tu sais.

Non, je savais pas. 

Ah. Ça fait 2 mois quand même.. on est en sortie d'intégration et..

Je n'écoutes pas les noms pendant l'appel. coupa Elisa.


Oh.. je sais que tous le monde t'appelles la viell-...


Si c'était un pari avec tes amis, tu l'as gagné. Boucle la maintenant. recoupa la fille.

Le garçon bafouilla, se taisant alors comme l'avait suggéré Elise.


Le voyage d'intégration se déroula bien. Enfin, bien, car Elise avait le moins de contact humain possible. Mise à part ce Ethan qui venait lui parler lors des repas et les filles de son dortoir qui ne cessait de la harceler sur sa couleur de cheveux. Un soir, après 3 jours de "colonie" et pendant un temps libre après un repas, Ethan vient lui proposer une marche. La fille qui voulait entendre autre chose que les filles de son dortoir, accepta, à la moindre souffrance. Ils marchèrent à distance raisonnable l'un de l'autre, Elise insistant beaucoup sur la distanciation sociale vis à vis du garçon. Elise regardait la mer, la couleur ayant viré à l'orange à cause du coucher de soleil, tandis qu'Ethan lui racontait sa vie. Elle le laissait parler sans pour autant écouter, la voix du garçon n'étant qu'un bruit de fond. Elle regrettait de plus en plus sa décision à force de marcher , elle aurait dû se mettre dans la salle de bain et prendre la douche la plus longue de sa vie, et vidait les réserves d'eau chaude de l'hôtel.. quel plaisir cela aurait été....


Il faut que je t'avoue un truc Elise, en fait tu me pl-....... le garçon fut coupé par la main de la fille qui se posa sur sa bouche, lui disant clairement de la fermer. Elle avait repéré un truc dans l'eau, elle s'y approcha en courant, Ethan la suivant sans savoir quoi faire d'autre.


Arrivé au niveau de la chose, Elise écarquilla les yeux, surprise. Une sirène était échoué sur le bord de la petite plage où ils étaient. Elle était grièvement blessée, manquant cruellement de force. Elle agonisait, Elise en était sur. Elle avait subit rencontré un problème en mer, un monstre marin, des hommes, ou simplement victime des méthodes des pécheurs. Pour les deux collégiens, cette créature n'était qu'une légende contait au Romain, une créature qui n'apparaissait au marin pour les faires passer dans l'autre monde lorsque leur heure était venue en mer. Néanmoins, la réalité était bien là, la créature agonisante tendait ses bras vers les deux jeunes, poussant des cris de détresses et de souffrance.


Elise et Ethan sortent ensemble ! s'exclama une voix masculine derrière eux, celle-ci se rapprochant. C'était celle d'un garçon de la colonie accompagné de trois autre compagnons, cherchant à ridiculiser Ethan qui tournait autour d'Elise depuis un bon bout de temps. A la vue de la sirène, une fois au niveau d'Elise et Ethan, le groupe prit peur avant de crier dans tous les sens ce qui alerta les autres élevées et animateur qui commencèrent à s'approcher de leur position.

OH PUTAIN MEC ! UNE FEMME POISSON !

VAS Y TOUCHE LUI LES SEINS !

T'es malade ?! C'est dégueu les écailles et puis elle pourrait me mordre !

C'est une sirène ! Mon père est marin ! Il m'en a déjà parlé ! fit l'un du groupe qui voulait se montrer intéressant.

Rapidement, c'est toute la colonie qui arriva et encercla la créature. Les animateurs et professeurs de la colonie était tout aussi troublé par la créature et décidèrent de contacter les autorités locales pour signaler l'échouage. Elise ne cessait de fixer la créature, comme happait par elle, tout était calme pour elle quand elle vit une main se rapprocher de la sirène, la main d'une fille de la colonie. La main toucha la sirène qui poussa un cri plus puissant que les autres, et fit reculer tout le groupe. C'est très peu de temps après ça, comme en réaction au cri que des dizaines d'Arachnées noir, des araignées de matière noire sortir du sable, tel des bestioles embusqués n'attendant que leur proie, se précipitant sur toutes les personnes présentes sur la plage. Elles transperçaient les corps de leur patte, sectionnaient les membres de leur mandibule, et asphyxié de leur toile les malheureux qui se trouvaient sur la plage. Les cris de peur et d'appel à l'aide résonnaient aux alentours, tandis qu'Elise restait debout, au milieu de la scène, observant avec dépit la corps de la créature qui venait de rendre l'âme. C'est après trois longues minutes de massacre que le dernier élève fut tué, décapité par une araignée qui s'évapora, ne laissant qu'Elise et Ethan au milieu du sable rougit par le sang du groupe de la colonie. La sirène était morte au contact de la fille qui n'avait pas eu l'intelligence d'attendre l'arrivée des autorités... Des insectes, tous des insectes. Une créature mythique victime de la naïveté humaine, rien ne valait la peine chez eux.. Ethan, était au tombé sur cul, le regard pétrifié, les membres tremblant, les giclures de sang de ses camarades de classe l'ayant recouvert en partie. Il c'était même pissé dessus face  au carnage qui c'était déroulé sous ses yeux. Elise se tourne lentement vers lui, les araignées ayant disparu de la plage. Il essaya de parler mais il bafouilla, le sens de la parole s'étant comme envolé. Pourquoi est ce que ça faisait rien à Elise ce massacre ? Pourquoi était elle toujours là ? Pourquoi était il toujours là ? Etais ce elle qui avait fait ça ? Tant de question qu'il aimerait poser. La fille adressa alors une dernière parole aux garçons.


Vous êtes si méprisant... Je méprise, absolument tout en ce monde.


Ce regard, froid, sans âme, on pouvait essayer de s'y perdre, on n'aurait rien trouver d'autre que du mépris pour le garçon et pour les morts autour d'eux. Les cheveux blancs immaculés de la fille rebiquèrent au niveau des pointes, des gouttes de sang ayant attérit un peu partout sur sa chevelure. Une ombre vint effacé la lumière du soleil qui se trouvait sur Ethan, et en quelques secondes, sa tête tomba au sol, séparée de son corps.