Episode 1: Une autre rentrée

C'est ce qu'on m'a dis ... on a jamais recensé d'autres sceaux à 20 points mais impossible de savoir la vérité sur un passé si loin ...
En tout cas une chose est sûr, c'était fait pour contenir un fléau d'une envergure non mesurable ... alors pour ma faible aura en comparaison, c'est une cage bien démesurée, cracha-t-il en riant de son propre état pitoyable.
C'est déjà un miracle que l'on soit arrivé avec Sakai à forcer le premier point ... Alors je lui en mettrai moi des "le plus fort d'entre nous". J'arrive même plus à faire les exercices de base sans prendre une plombe.

Après son explication il remit vit son t-shirt. Mais il ne regardait toujours pas Arthémise dans les yeux. Pour être honnête, il n'y arrivait pas.

Arthemise s'approcha encore de Magnatis et quand il eu remit son t-shirt, elle le serra dans dans ses bras et lui disant à voix basse.

Tu n'as pas besoin d'être le meilleur d'entre nous ou plus puissant que Luz, soit juste toi Mag'.. Tant pis pour les exercices. dit elle en se permettant une abréviation sur son prénom.

Le moins qu'on puisse dire c'était qu'elle l'avait pris de court. D'autant plus qu'il ne l'avait pas vu faire à cause de son regard fuyant. Il écouta ses paroles et la mention de son rival lui fit sentir une pointe au cœur.
Accepter son état ? Accepter qu'il soit réduit à cet état ? De son ambition de devenir Chasseur Aurique ? Depuis petit on lui avait appris à être comme ça, a pulvériser son adversaire ... maintenant qu'est-ce qu'il lui restait.

Arthémise pu sentir toutefois l'homme se détendre entre ses bras. Il ne la pris pas dans ses bras en retour mais semblait accepter l'étreinte. Est-ce par fière, timidité ou honte ? Franchement comprendre un type comme lui c'était compliqué.
Cependant, il y avait quelque chose sur lequel elle avait raison : il n'avait pas besoin de combler les attentes des autres. D'abord il devait s'occuper des siennes.

Arthémise, tu accepterai de m'accompagner chez-moi à la fin des cours ? Demanda-t-il de but en blanc, sans donner de réelles raisons.

La fille couina de timidité et de surprise, y voyant là quelque chose d’intime entre lui et elle. Elle fit oui de la tête, toujours pas décidée à cesser son étreinte.

Merci, dit-il sincèrement en fermant les yeux, calme maintenant.

D'ailleurs, avec cette proximité Arthémise pouvait sentir une douce chaleur. Ce n'était pas le corps de son camarade de classe mais son aura. Elle semblait très brouillée mais petit à petit, le vacarme s'adoucie, gagnant un peu de stabilité.
Sans faire une bruit, Magnatis ouvrit les yeux et leva une main. Il réessaya ce qu'il avait tenté tout à l'heure et cette fois, c'est un doux halo noir qui flambait autour de son membre. Il resta un moment comme ça, semblant vouloir profiter de cet instant.

Arthemise s’apercevait des effets positifs qu’elle apportait à Magnatis. Elle continua alors son étreinte, observant du coin de l’œil la flamme produite par le babylonien, contemplant discrètement l’œuvre de l’homme.

Visiblement confiant, il voulu raffiner son aura avec un des premiers exercices qu'on lui avait fait faire : la transformer en énergie, concrètement rayonner de la lumière et ça marchait ! Le halo noir se changea en une source blanche.

Cependant, ce qu'il n'attendait pas, c'était que ce qui était censé n'être pas plus lumineux qu'une petite ampoule s'emballa trop vite en un flash lumineux qui aveugla Magnatis. Arthémise pouvait sentir dans son dos quelque chose de chaud ... très chaud ... comme la vitre d'une cheminée.

Le babylonien arrêta directement le processus mais ça lui avait fait mal à l'œil et il s'était échappé de l'étreinte pour tenir son visage endolori, n'ayant pas encore réalisé que la fille aussi avait du être atteinte.

La fille tourna les yeux des l’apparition de la lueur. Elle voyait un Magnatis confiant dans ses actions. Elle ferma alors les yeux, le visage enfoui dans le torse du garçon. Lorsqu’elle sentit la chaleur dans le dos et Magnatis s’échappait elle les rouvrit, se pensant trop collante au début mais elle changea d’avis en voyant l’état de son ami et lui demanda inquiète.

Tout va bien ? Tu t’es fais mal ?

Plus de peur que de mal, la lumière lui avait fait mal sur le coup mais la douleur commençait à s'estomper.

Ca va ... ça va ..., dit-il en s'adossant au mur, ayant quand même encore le flash imprimé dans les rétines. Mais les yeux d'un babylonien sont habitué à de fortes charges et résistant.

Et toi ? Ton dos ? Ca ne t'a pas brûlé ? Demanda-t-il en peinant encore à tenir les yeux ouverts.

Ca a chauffé un peu mais je pense rien avoir dit elle en venant poser une main sur lui.